Au même titre qu’elle rembourse les visites médicales ou les médicaments, la Caisse nationale de santé est aussi généreuse quand il s’agit d’aider ses affiliés, résidents ou frontaliers, à financer une cure médicalement prescrite.

Ainsi, en 2021, la CNS a dépensé 12,2 millions d’euros sur ce type de dossiers. Un  niveau de dépense jamais atteint.

Au Grand-Duché, les prestations thermales autorisées bénéficient le plus souvent d’un taux de remboursement de près de 80%. Avec cette exception notable : toute cure interrompue ne bénéficie d’aucune aide.

Demande faite par le médecin

Si priorité est donnée aux soins possibles au Domaine de Mondorf-les-Bains, le centre thermal (qui fête ses 175 ans) ne saurait prendre en charge tout type de pathologie. Aussi la CNS accepte-t-elle aussi de se pencher sur les cures suivies à l’étranger.

Dans ce cas, les règles à suivre sont strictes. A commencer par l’avis favorable du contrôle médical de la Sécurité sociale (CMSS) en amont. La Caisse donnera alors son autorisation préalable à l’affilié qui aura fait parvenir sa demande de “transfert à l’étranger” dûment remplie par son médecin.

Selon le soin spécifique prescrit, il est alors possible de suivre sa cure dans un établissement thermal agréé, aussi bien dans un Etat membre de l’Union européenne qu’en Norvège, Islande, Liechtenstein, Suisse. Mais également en Bosnie-Herzégovine, au Cap-Vert, Maroc, Monténégro, Serbie, Tunisie ou Turquie.

 

Si la CNS est généreuse, jamais elle ne participera financièrement au remboursement des frais de déplacement vers la cure menée dans tel ou tel pays.

Par contre, à défaut d’avancer les coûts liés aux frais de séjour ou de location d’un appartement, la Caisse rembourse une partie de ces dépenses sous certaines conditions.

En 2021, 540 demandes de transfert à l’étranger ont été acceptées par la Caisse nationale de santé. Et cela aussi bien pour des assurés luxembourgeois que frontaliers.

 

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