Mi-janvier, FB Groupe a fait part de son intention de procéder à un licenciement collectif au sein de ses effectifs luxembourgeois. Souhaitant stopper la production de dalles en béton armé, l’entreprise comptait se séparer de 21 salariés (soit un quart des personnels). Un choix qu’un mois de négociations avec les syndicats NGL-Step et OGBL a fini par modifier.

Ainsi, au final, un plan social a été signé. Mesure qui permettra notamment à 5 employés de pouvoir bénéficier d’une mesure de préretraite ajustement. Pour le restant des personnels, une première solution a déjà été retrouvée avec l’embauche de 6 agents au sein du groupe Willy Naessens.

C’est d’ailleurs vers cette société “leader du marché en construction de bâtiments industriels” (et dont FB Groupe) que se tournent d’autres espoirs. Ainsi, il a été convenu que la dizaine de salariés licenciés seront prioritairement informés des postes à pourvoir au sein de cette structure (avec priorité de réembauche).

Depuis près de 40 ans

« Des mesures incitatives et des garanties liées à leurs contrats actuels seront offertes aux salariés acceptant de travailler pour l’autre entreprise du groupe », indiquent les syndicats. OGBL et NGL-Step qui saluent la « bonne entente » du dialogue social mené ces dernières semaines mais aussi l’octroi d’indemnités extra-légales pour les anciens de FB Groupe se retrouvant au chômage.

La chute de cette entreprise (installée depuis près de 40 ans au Luxembourg) est un nouveau coup dur pour le secteur du bâtiment. Pour cette firme, les mesures décidées par le gouvernement pour venir en aide au BTP auront été trop tardives et n’auront pas permis de préserver l’activité.

FB Groupe rejoint déjà de nombreuses sociétés de la construction  ayant dû mettre genou à terre (160 faillites en 2023 !). La dernière avant elle à avoir signé un plan social étant Stugalux Construction. Une mesure qui concernait alors 65 employés.

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