36 mois : voilà le nouveau plafond que la majorité CSV-DP souhaite adopter pour les “Baby-years”. Ainsi, les parents qui souhaitent se consacrer à l’éducation de leur fils ou fille pourraient bénéficier, à l’avenir, d’une prise en charge des cotisations retraite de ce “travail” prolongée d’une année (12 mois).

Le gouvernement conduit par Luc Frieden a en effet l’intention de promouvoir les formules permettant aux pères ou mères d’accompagner les premiers pas et le développement de leur enfant. Cela passera, annonce l’Accord de coalition, par la mise en place de mesures favorisant une meilleure conciliation vie privée/vie professionnelle. Une des preuves en sera la mise en place d’un nouveau dispositif : le temps partiel  familial.

Pour le système des Baby-years, la “tolérance” accordée au parent élevant dans son ménage au moins deux autres enfants, ou un garçonnet ou une fillette atteinte d’une grave déficience ne devrait pas être revue. Le droit sera maintenu à 48 mois.

Changement de base de calcul

Mais si le gouvernement donne d’une main (+ de temps), il reprendra un peu de l’autre. En effet, la 3e année de Baby-years ne sera pas aussi bien dédommagée. La cotisation versée « se fera uniquement à hauteur du salaire social minimum ».  Pas question alors de baser les cotisations attribuées pour le calcul de la pension de retraite au-delà d’une base dépassant les 3.085 euros brut/mois.

Pour mémoire, un père ou une mère peut demander à bénéficier du rattrapage des Baby-years sous certaines conditions. Notamment :

  • être affilié à la Sécurité sociale luxembourgeoise
  • justifier d’une période d’assurance sociale d’au moins 12 mois sur les 3 ans précédant la naissance ou l’adoption de l’enfant

Les parents peuvent se partager la durée de ces baby-years. Plus de renseignements sur le dispositifs peuvent être demandés auprès de la CNAP (Caisse nationale d'assurance pension).

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