Congé parental, allocations familiales : voilà deux dispositifs dont les parents connaissent les avantages. Mais plus rares sont les pères et mères à savoir qu’ils peuvent consacrer jusqu’à 24 mois à éduquer ou prendre soin de leur progéniture sans impacter négativement la valeur de leur retraite. Et cela pour les Luxembourgeois comme les frontaliers.

Ce dispositif, baptisé « baby year » peut être déclenché à condition que le père ou/et la mère intéressé justifie de 12 mois d’assurance obligatoire pendant une période de référence 3 ans précédant la naissance ou l’adoption de l’enfant. Période effectuée au Grand-Duché ou ailleurs en Europe.

Dans la réalité, c’est l’État luxembourgeois qui paye les cotisations pendant ladite période accordée sur base du revenu antérieur du parent concerné. De fait, le “break” permet de se consacrer l’esprit libre au suivi pédagogique de son enfant.

Comment y accéder ?

Les demandes pour bénéficier de la période “baby year” doivent être introduites, pour le régime général, auprès de la Caisse nationale d’assurance pension (CNAP). Un formulaire en ligne est à disposition.

La « baby year » peut être accordée à un seul parent ou bien répartie entre les 2 parents, à condition que les demandes présentées par eux n’excèdent ensemble pas la durée maximale possible.

A noter : il n'est pas nécessaire de saisir la CNAP au moment même de la prise de la "baby year". La demande peut être présentée au plus tard au moment de la demande de pension personnelle.

Des mois bonus

Si la durée maximale habituelle du dispositif est de deux ans (24 ans), ce temps peut être doublé sous conditions.

Ainsi, si au moment de la naissance ou de l’adoption de l’enfant (âgé de moins de 4 ans), l’intéressé élève dans son foyer au moins 2 autres enfants ou si l’enfant est atteint d’une déficience grave, la "baby year" peut être étendue à 4 ans (48 mois).

Cumul impossible

Attention, il sera impossible de superposer les montants perçus lors des mois de "baby year" avec d’autres périodes d’assurance obligatoire sur la même période.

Par ailleurs, attention à ne pas confondre les "années bébé" avec le "Mammerent" (autrement dit le forfait éducation). Cette dernière mesure est destinée au parent qui «s’est principalement consacré à l’éducation d’un ou de plusieurs enfants» .

 

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