Pour grimper du pied du Pont Rouge (gare Pfaffenthal) au sommet du plateau du Kirchberg, on n’a toujours rien trouvé de mieux que le funiculaire du CFL. Il est vrai que l’engin, 100% automatisé, avale les 19,7% de pente sur 200 mètres en tout juste un peu plus d’une minute. Un exploit dont on apprécie la valeur les jours où, dépannage oblige, les passagers sont obligés de monter ou descendre via les escaliers.

Bref, rien d’étonnant que 6 ans après son lancement, l’engin célèbre en ce début avril son… 10 millionième passagers. Un total boosté par la gratuité des transports publics et qui a fait de l’appareil un des objets de curiosité le plus emprunté par bon nombre de visiteurs dans la capitale.

Lancé en même temps que le tram, le funiculaire transporte désormais de l’ordre de 7.000 passagers quotidien en semaine (contre 100.000 pour son “grand frère”).

Discrètement, deux machinistes veillent heure par heure aux bons allers et retours aux opérations de maintenance à effectuer. Sachant que le câble de traction qui assure la mobilité des quatre cabines fait, lui, l’objet d’une inspection par caméra chaque mois et une radiographie magnétique (pour évaluer son degré d’usure) trois fois par an.

Et, enfin, pour les fans de chiffres, sachez que le funiculaire avance à une vitesse de 7 mètres/seconde. On vous laisse le temps d’un trajet pour faire la conversion en km/h…

 

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