Des violences ou vols entre passagers. Des contrôleurs bousculés, des chauffeurs agressés. Face à la montée de ces incivilités dans les transports en commun, le ministre de l’Intérieur français a décidé le déploiement de 2 000 policiers et gendarmes sur tout le territoire.

La Lorraine n’a pas été oubliée dans cette annonce. Et c’est ainsi que les noms de Metz, Thionville et Nancy apparaissent dans la liste des communes qui disposeront à l’avenir d’une de ces « brigades de sécurisation ».

Quand ? Aucune date n’a encore été fixée, si ce n’est « avant 2024 ». Combien d’agents en tenue ? « Entre 10 et 20 policiers », se contente-t-on de répondre pour l’instant. Si bus et trains continuent d’attirer plus d’usagers, ça ne sera pas du luxe.

Au Luxembourg, il n’est pas encore temps décidé de faire monter des membres de la Police grand-ducale dans les wagons ou dans les cars. Et cela même si, ces derniers temps, les attaques contre des conducteurs n’ont cessé de se multiplier.

Autant de mauvais gestes face auxquels les autorités, pour l’instant, n’ont répliqué que par des mesures techniques.

Ainsi, par exemple, le ministère de la Mobilité a-t-il pris la décision d’équiper tous les nouveaux bus affectés au réseau RGTR de cabine de sécurité du poste de conduite.

Les CFL déjà en action

De son côté, la Ville de Luxembourg n’estime pas pareil investissement nécessaire. Selon ses calculs, la réalité des faits donne 1 risque d’agression de personnel AVL toutes les 600.000 courses. Pas de quoi donc sonner l’alarme, d’autant que la capitale fait déjà l’effort d’équiper ses bus de caméras de surveillance.

Du côté des CFL, la sécurité des voyageurs fait déjà l’objet de diverses mesures. En plus de la vidéosurveillance généralisée dans les rames et en cours sur les quais de gare, les Chemins de fer luxembourgeois ont décidé de recourir occasionnellement à des patrouilles privées de sécurité.

Un renfort qui s’ajoutera aux contrôleurs déjà en poste, et dont les effectifs ne cessent de monter.

 

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