Rebondissement : Mise à jour. Les gares sauvées.

L’information a été révélée par nos confrères du Soir. D’après le quotidien belge, l’ordre du jour du conseil d’administration de la société ferroviaire, qui se réunissait ce vendredi 31 mars, comportait un sujet plus que sensible : la fermeture d’une vingtaine de stations au Plat Pays, dont la majorité en Wallonie.

Deux gares en Province de Luxembourg

Sur les 22 fermetures annoncées, 18 concernent la région wallonne ! Quant à la province frontalière du Luxembourg, deux gares seraient sur la liste des fermetures à venir : celles d’Aubange et de Stockem.

Située à quelques minutes du sud-ouest du Grand-Duché (moins de 10 km de Pétange), la commune d’Aubange, dispose de sa propre gare (en plus de celle toute proche d’Athus). Elle se trouve sur la ligne 165 du réseau ferroviaire belge reliant Athus à Libramont.

De son côté, la gare de Stockem est l’avant-dernière station avant la ville d’Arlon (juste avant Viville), située sur le territoire de la ville d’Arlon. Elle est desservie par les trains de la ligne 162 de la SNCB qui relient la cité de Namur à la commune frontalière de Sterpenich.

Une fréquentation trop faible

Toujours d’après les indiscrétions du Soir, la Société nationale des chemins de fer belges (SNCB) aurait décidé la fermeture des 22 gares « à partir d’un comptage réalisé durant le mois d’octobre 2022 ». En supprimant ces arrêts, la compagnie entend du même coup « gagner en ponctualité » sur la ligne.

Concrètement, lors de ce comptage à l’automne dernier, 74 passagers montants auraient été enregistrés en moyenne à Stockem sur une journée type de semaine. La même opération aurait permis de compter en moyenne 58 passagers montants par jour à Aubange.

La fermeture de ces 22 « points d’arrêt » ferait donc gagner du temps sur les trajets ferroviaires des lignes concernées. Localement, les associations d’usagers du rail sont déjà vent debout contre cette perspective, opposant cette annonce à la volonté affichée du gouvernement fédéral d’encourager le train plutôt que la voiture.

Si elles étaient confirmées, ces fermetures s’inscriraient dans le nouveau plan de transport de la SNCB, couvrant la période 2023 à 2026.

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