Bien sûr, l’on ne retient que les trains qui n’arrivent pas à l’heure. Mais à scruter la ponctualité de leurs rames, les CFL peuvent bomber le torse : plus de 94% de leurs navettes voyageurs sont arrivées avec moins de 6 minutes de retard sur l’horaire fixé. Six minutes étant la marge européenne fixée pour définir ou non un retard.

Le point a été confirmé par le ministre de la Mobilité, dans une réponse parlementaire. Et Français Bausch de préciser même que, dans la plupart des cas (42%), le non-respect des horaires était dû à une indisponibilité soit du matériel roulant, soit des installations ferroviaires. Autrement dit : pas de la faute des conducteurs de train !

Pour bien préciser les choses, les CFL ont même donné accès à la liste complète de leurs retards, mois par mois pour 2022. De quoi apprendre, par exemple, que septembre a été le mois d’activité le moins ponctuel (9% de retard).

Un ratio chutant, au printemps dernier à 4% en avril. Signe qu’une amélioration est possible.

Moins de retard vers la Belgique

Mais, parmi les données transmises, il est encore plus intéressant de se pencher sur le relevé ligne par ligne. Alors qui de la n°10, 20, 30, 50, 70 ou 90 est réglée comme une pendule ?

Eh bien, certainement pas la ligne 90, celle reliant Luxembourg à la France (jusqu’à Nancy). La liaison frontalière affiche le pire score de ponctualité, avec en moyenne un train sur 10 victime d’un ralentissement… Il n’est ici question que des liaison CFL, pas des TER régionaux mis en circulation par la SNCF.

Ce mauvais résultat côté (Bettembourg et Lorraine est donc du double de la moyenne nationale. On peut donc imaginer la joie des passagers de la ligne 50 (Arlon/Luxembourg) dont seulement 2,7% des trains peuvent dépasser de quelques minutes l’horaire d’arrivée espéré.

Comme quoi les relations Est-Ouest sont plus agréables que Nord-Sud au départ de la capitale.

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