Côté belge aussi, le nombre de navetteurs faisant l’aller-retour vers le Luxembourg ne cesse d’augmenter. Plus 3,1% en 2021, annonçait le Statec l’an dernier. Et face à l’engorgement attendu des routes entre les deux pays, le député-bourgmestre d’Attert  tente d’activer les projets de liaisons par rail entre la Province de Luxembourg et le Grand-Duché voisin.

C’est ainsi que Josy Arens vient d’interpeller le ministre belge des Transports, Georges Gilkinet. Occasion notamment de poser cette question :  « Des trains CFL pourront-ils bientôt prolonger leur parcours jusque Stockem, Marbehan et surtout Libramont ? » Et la réponse n’est pas forcément négative…

Ainsi, les médias belges (dont DH) rapportent que l’homologue belge de François Bausch a confirmé qu’une étude avait été lancée pour voir comment renforcer le trafic entre les deux pays. Une bonne nouvelle pour les 50.000 actuels frontaliers du Royaume et ceux qui vont venir grossir les rangs à l’avenir.

Stockem, Marbehan en points de mire ?

SNCB et CFL envisagent ainsi de voir comment les trains pourraient mieux et plus desservir les trois destinations d’Athus, Arlon et Athus. Au même titre que les deux compagnies de chemin de fer nationales continuent à booster la fameuse ligne Bruxelles-Luxembourg au temps de parcours toujours rédhibitoire…

Et le ministre belge de voir possiblement une lumière au bout du tunnel : « Une piste intéressante serait que certains trains CFL puissent rouler en Belgique plus loin qu’Arlon, avec le nouveau matériel roulant CFL qui sera disponible au plus tôt début 2024 ». Bon point : le niveau d’électrification de la ligne le permettrait. Et voilà comment Libramont pourrait apparaître comme une nouvelle gare desservie, au même titre que Stockem (Arlon) ou Marbehan (Habay).

D'ailleurs, Josy Arens ne cache pas sa volonté de voir, un jour, circuler un « métro rural » entre Libramont et Luxembourg. A l'image de ce "RER métropolitain" envisagé entre le Luxembourg et la Lorraine. Reste à savoir, dans les deux cas, quand ces projets aboutiront. Au vu de la pression du marché de l'emploi, il y a urgence ! Au même titre que le cofinancement entre Etats d'infrastructures type P+R (on pense à Viville côté wallon...).

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