Le réseau RGTR s’étend de plus en plus. Au Grand-Duché ou vers les pays limitrophes, 185 lignes de bus circulent quotidiennement. Et pour faciliter la vie des usagers, il avait été décidé que les cars assurant ces navettes devraient se distinguer dans le trafic par une livrée distinctive. Il reste encore de la route…

Ainsi, la ministre de la Mobilité a-t-elle fait ses comptes : sur les 1.218 bus en service sur le réseau, seuls 880 disposent de l’habillage décidé. Certes 73%, c’est déjà un bon résultat mais, normalement, voilà déjà deux ans que la totalité des véhicules des différentes compagnies prestataires auraient dû adopter le “look” décidé. Parole de Yuriko Backes : cela sera chose faitre dans le courant 2024 !

Quel impact ce nouvel habillage a-t-il eu sur les usagers ? Aucune idée, reconnaît la ministre : « aucune enquête n’a été menée auprès des passagers à ce sujet ».

En temps réel

Pour les sociétés de transport, la question est plus délicate. En effet, si elles délaissent leurs couleurs au profit des signes distinctifs RGTR, pas facile de remettre le bus en question sur une autre ligne. Ceci expliquant sans doute que parmi la trentaine d’opérateurs, tous n’aient pas le pied sur l’accélérateur pour franchir ce pas. 

Concernant l’avenir du réseau RGTR, il est clair que le nouveau gouvernement entend l’exploiter plus encore pour faciliter la mobilité dans, depuis ou vers le Grand-Duché. Cela passera par plus de lignes, des horaires affinés pour assurer au mieux les échanges bus-trains.

Dans son accord de coalition la nouvelle majorité CSV-DP se fixe également comme objectif de disposer à chaque arrêt RGTR (non équipé d’un affichage électronique) d’un QR-code. En flashant celui-ci, l’usager pourra connaître en temps réel l’heure de passage de la ligne qu’il attend.

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