La Belgique vient de fixer une nouvelle condition possible pour qui souhaiterait reprendre la route après le retrait de son permis de conduire. Si jusqu’à présent la Justice pouvait exiger avant cette réintégration que l’intéressé-e subisse soit un examen pratique, théorique, physique ou psychologique (voire les 4 !) pour déterminer si il ou elle pouvait reprendre le volant, Bruxelles a décidé d’offrir une option supplémentaire au magistrat : une formation payante.

Ce “cours” pourrait revenir entre 250 et 350 euros aux contrevenants. La mesure devant entrer en application certainement en 2025 consisterait à proposer un stage où, plus que les règles du Code de la route, ce sont les dangers des infractions et la responsabilité du conducteur qui formeraient le socle de l’intervention.

Sachant que si, chaque année, environ 130.000 permis belges sont retirés, entre 40.000 et 60.000 ex-titulaires sont soumis à des conditions de réintégration.

En cas de retrait de permis côté allemand, les sanctions qui en découlent sont très variables selon la gravité de la faute. Ainsi, la période stricte d’interdiction de conduire varie de six mois à cinq ans. Ensuite, devoir suivre une nouvelle formation en auto-école ou participer à un examen médico-psychologique et à un séminaire de “restructuration” va également dépendre de chaque cas. Et le prix à payer, aussi.

Au Luxembourg, après avoir perdu tous ses points, il faut attendre un an avant de reconduire, voire deux si un premier retrait de permis a déjà eu lieu au cours des trois dernières années.

Ensuite, une formation de 6 demi-journées est obligatoire. S’étalant sur trois à quatre semaines, elle coûte 748 euros. La formation n’est pas réservée aux résidents et les frontaliers aussi peuvent  passer par des cours en salle accompagnés de psychologues. Des discussions en groupe, des audits au volant avec un inspecteur sont aussi répartis sur plusieurs modules.

Après la perte de tous leurs points, les “chauffards” français doivent, eux, attendre six mois avant de pouvoir repasser leur permis. S’il s’agit de la deuxième fois sur une période de cinq ans, cette période sans droit de conduire s’allonge sur un an.

Passé cette période, le contrevenant doit passer un test psychotechnique (mélange de tests comprenant la logique et la motricité) et effectuer une visite médicale. Pour récupérer son permis, seul l’examen du Code est à repasser si les trois critères suivants sont respectés :

  • la possession du permis depuis trois ans au moins
  • une durée d’invalidation inférieure à un an (ce qui est souvent le cas avec la durée réglementée de six mois)
  • être inscrit à l’examen du permis sur le site de l’ANTS (Agence nationale des titres sécurisés) dans un délai de 9 mois à partir de la remise du permis à la préfecture

Si  ces critères ne sont pas respectés, alors l’examen pratique doit aussi être repassé.

 

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