En matière de santé, la prévention est un long combat. Et la Fondation cancer luxembourgeoise vient d’en avoir une nouvelle preuve au terme de son enquête  “Les résidents du Luxembourg face au cancer”. Car après avoir interrogé plus de 1 000 personnes de 16 ans et plus le constat reste préoccupant : 32% des sondés sont incapables de citer au-moins un symptôme du cancer…

Et la crainte est d’autant plus forte que ce chiffre a progressé depuis 2017, date du même sondage. De l’utilité donc des campagnes d’information sur cette maladie dont, chaque année, il est découvert 4 000 nouveaux cas au Luxembourg.

Présentant les résultats 2022, la directrice de la Fondation, Lucienne Thommes, n’a pas caché sa stupéfaction. D’autant qu’au-delà de celles et ceux qui ne sauraient repérer les prémices d’un cancer, une grande partie de la population n’en identifie que des signaux mineurs comme fatigue ou douleurs.

Ouf, tout de même, 10% des résidents interrogés savent citer des symptômes plus significatifs : boules, kystes, tumeurs ou sang dans les selles.

Aussi la Fondation insiste sur ces autres alertes que peut envoyer le corps pour signaler une attaque des cellules : gonflement, saignements, plaie qui tarde à cicatriser, perte de poids, sueurs nocturnes ou poussées de fièvre inexpliquées.

La Fondation détaille sur son site ces indicateurs qui peuvent prévenir l’apparition d’un cancer. Avec toujours ce message : pris en charge plus tôt, un cancer peut être mieux combattu.

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