Chaque année, de l’ordre de 3.000 nouveaux cas de cancer sont diagnostiqués au Luxembourg. Et si les tumeurs au cerveau sont loin d’être les plus fréquentes, elles restent parmi les plus dangereuses. Aussi, les dernières recherches du LIH ouvrent-elles une perspective d’espoir pour nombre de futurs patients.

En effet, au Luxembourg Institute of Health, l’équipe du Pr Aurélie Poli a réussi à démontrer que des réactions allergiques pouvaient s’avérer immuno-protectrices dans ce type d’infection. Ainsi, naturellement, serait-il possible de lutter contre cette forme de cancer que les traitements actuels peinent à contenir.

Ainsi, souvent la croissance des tumeurs ne pouvait-elle être maîtrisée par les moyens « classiques ». Intervention chirurgicale, radiation ou chimiothérapie se révélant trop peu efficaces bien souvent.

Face au glioblastrome (GBM), type de cancer particulièrement agressif et fréquemment incurable, le LIH a donc procédé à différents tests. A ce stade, seulement sur des souris. Et les essais sur animaux soulignent qu’une inflammation allergique renforcerait l’immunité face à la maladie.

Cette « nouvelle approche » met en lumière qu’une allergie peut entraîner « la reprogrammation des cellules immunitaires du cerveau. Ces microglies rentrent dans un état d’inflammation plus agressif, combattant ainsi les cellules de GBM implantées et leur développement ».

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A ce stade, pas question de crier victoire. Bien des recherches sont à poursuivre poour faire avancer la thérapie contre le cancer du cerveau. Mais il faudra se souvenir qu’un des premiers pas a été fait au Luxembourg, dans un laboratoire à Strassen !

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