Ça va tousser dans les pharmacies et cabinets médicaux français avec l’arrivée de mars. En effet, les assurés vont devoir débourser un peu plus (souvent le double !) pour leur participation à leurs frais de soins. Ainsi, en a décidé le gouvernement dans le but de réaliser 800 millions d’euros d’économie.

Une économie qui concernera dans les caisses de la Sécurité sociale mais pas la poche des malades pour qui la franchise (somme non remboursée) sur les boites de médicaments passe, par exemple de 0,50 euro à 1 €. Fois 2, c’est aussi le sort qui attend la franchise sur les transports sanitaires. Pour un déplacement en ambulance ou en VSL (véhicule sanitaire léger), le patient devra débourser 4 € contre 2 précédemment.

Hors soins réalisés à l’hôpital, les malades prendront aussi en charge une participation forfaitaire de 2 € sur les consultations et actes médicaux. Même tarif pour les examens et analyses de biologie médicale. Une décision qui s’applique déjà depuis mi-février.

Des exceptions et un plafond

Quelques exceptions néanmoins ont été votées. Ainsi, pour les assurés mineurs, femmes bénéficiant de l’assurance maternité, ces franchises et remboursements ne s’appliqueront pas. Idem pour les particuliers affilié à la complémentaire santé solidaire ouverte aux revenus modestes.

De plus, afin que les malades ayant le plus recours à des soins ne soient pas financièrement trop impactés, il a été décidé de fixer à 50 euros par an le seuil qu’un particulier se devra d’acquitter de sa poche (un plafond valable pour les franchises et identique pour les participations forfaitaires.

Côté santé, au Luxembourg en ce 1er mars, ce sont les 🇱🇺tarifs appliqués chez l’ensemble des médecins (généralistes et spécialistes) mais aussi dentistes qui ont été revus. Tous à la hausse !

 

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