Si cet automne verra Luxair se séparera de son activité fret (avec la cession de Luxaircargo), 2023 restera marquée pour la compagnie aérienne par l’arrivée ou la commande de plusieurs avions. Et, au fil des mois, la piste du Findel voit ainsi la flotte d’une vingtaine d’appareils se garnir pour faire face à la reprise du trafic passagers après le creux des “années Covid”.

C’est ainsi que, sous les gerbes d’eau des camions des pompiers de l’aéroport, un nouveau Boeing 737-8 a fait son entrée dans la famille Luxair. L’appareil, monocouloir d’un peu moins de 200 sièges, a déjà quelques heures de vol au compteur puisqu’il s’agit d’un des avions ayant appartenu à la compagnie aérienne Air Italy. Voilà ainsi 5 ans et demi que ce modèle avait été livré à son premier acquéreur.

L’appareil a été intégré en leasing par Luxair pour assurer son planning de vol et fait partie d’une commande de deux Boeing dont le premier modèle avait déjà été livré en juillet. Il devrait resté en service depuis le Grand-Duché pour quatre ans désormais.

Moins gourmand, moins bruyant

Un délai qui laisse le temps au constructeur américain de fabriquer et mettre en main de Luxair les quatre 737-7 commandés. La firme dirigée par Gilles Feith avait été la première en Europe à signer un achat pour cet appareil pouvant accueillir 160 passagers.

Mais au-delà de sa capacité, ce sont surtout les performances des moteurs de ces nouveaux avions qui ont séduit Luxair. En effet, ces avions sont moins gourmands en carburant et émettent moins de rejets. « Cela nous aidera à nous rapprocher encore plus de notre engagement en faveur de vols durables, tout en démontrant une fois de plus notre soutien à la promesse “Net-Zero carbon emission by 2050” soumise par l’IATA », avait déclaré Gilles Feith au moment de signer le contrat avec Boeing au dernier Salon aéronautique du Bourget.

Autre atout : le 737-7 est aussi moins bruyant que ses prédécesseurs. Point non négligeable alors que la nuisance sonore reste l’une des préoccupations des riverains de l’aéroport grand-ducal. On parle ici -tout de même- d’une « empreinte sonore 50% inférieure à celle des avions qu’ils remplaceront ».

 

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