Pas question de congés de Noël pour les 180 salariés de la toute nouvelle unité Emotors de Stellantis à Trémery. La nouvelle usine du groupe automobile (établie à 20 km de Metz) doit monter dans les tours pour produire les nouveaux moteurs électriques M3 du groupe automobile.

Une lourde responsabilité a ainsi été confiée au site mosellan :  sortir 1 400 e-moteurs par jour actuellement. Des unités qui viendront dès début 2023 équiper les nouvelles Citroën DS3 E-Tense, Peugeot e-208, Opel Mokka electric ou Jeep Avenger.

L’usine a été inaugurée cette semaine, mais c’est vers l’avenir que chacun avait les yeux braqués. En effet, d’ici 2024, Trémery devrait être en mesure de produire 1 million de moteurs électriques par an.

Fini le thermique en 2030

Un challenge pour le seul site Stellantis ayant été retenu, pour l’heure, afin de sortir ces nouveaux systèmes de propulsion plus efficaces en termes d’autonomie (+ de 400 km) que les anciens modèles. Un clin d’oeil aussi à l’histoire même de ce pole mosellan qui, voilà quelques années, était encore l’une des plus importantes usines de production de moteurs diesel dans le monde.

Les chaînes, cofinancées par le groupe japonais Nidec, n’auront pas comme seuls clients les marques du giron Stellantis. D’autres marques pouvant bénéficier de la technologie développée.

Le groupe industriel (qui compte aussi dans ses rangs Alfa Roméo, Lancia, Opel, Vauxhal, Maserati) a confirmé son intention de ne plus mettre sur le marqué que des voitures électriques en 2030. Soit cinq ans avant l’obligation faite de ne plus mettre en circulation des moteurs thermiques en Europe.

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