Les années passent, la science avance et le diabète… progresse toujours. Nos nouveaux modes de vie (plus sédentaires , tabagisme) et notre alimentation (plus riche en sucre et en graisses) constituant le terreau idéal pour cette maladie chronique.

Voilà deux ans encore, le ministère de la Santé luxembourgeoise estimait encore à 25.000 le nombre d’habitants touchés par ce dérèglement hormonal. Le chiffre est maintenant passé à 30.000. Une hausse que connaissent nombre de pays.

En Belgique, 750.000 hommes, femmes et enfants voient leur quotidien affecté par la maladie. En France, il est question  de 4 millions d’habitants concernés. En Allemagne, la barre des 6 millions de cas a été atteinte…

Du côté de la médecine, les solutions sont pourtant connues. A la fois dans la prise en charge que dans la prévention :

  1. Une meilleure éducation nutritionnelle (avec des repas plus équilibrés et moins riches en graisses et sucres)
  2. Une amélioration de l’hygiène de vie (avec surtout la pratique d’une activité physique régulière)

Au Luxembourg, voilà maintenant près de vingt ans que la Maison du diabète joue la carte de la prévention mais aussi du conseil et du suivi des personnes diabétiques. Ainsi, en 2021 parmi ses actions, la structure a prodigué près de 600 consultations avec des diététiciens ou des infirmières en diabétologie.

Gérée par l’Association luxembourgeoise du diabète, la Maison propose également des cours de cuisine ou des séances de sports, sans oublier des séances d’apprentissage de la bonne prise en charge du diabète par les malades eux-mêmes.

Dépister le plus tôt possible

En ce 14 novembre, Journée mondiale du diabète, il est bon de rappeler combien cette maladie invisible peut entraîner de graves complications quand elle est découverte tardivement ou mal gérée. Non seulement, le diabète est souvent lié à l’apparition de maladies cardio-vasculaires mais il peut aussi déboucher sur des dysfonctionnements des reins, des troubles de la vue, des attaques sur la dentition, etc.

Le message de prévention du ministère de la Santé luxembourgeois porte, cette année, sur l’attention à porter sur les jeunes potentiellement sujets à cette maladie. Et notamment pour les garçons et filles porteurs d’un diabète de type 1 (mauvaise gestion du taux de glucose dans le sang).

Ainsi, l’administration dirigée par Paulette Lenert (LSAP) demande-t-elle notamment aux parents d’être attentifs à certains troubles qui pourraient toucher leur enfant et être signe de l’arrivée du diabète. Parmi les symptômes, on retiendra une soif anormale, des sensations de bouche sèche, une faim constante, beaucoup de passages aux toilettes pour uriner, un manque de tonus, des perte de poids soudaine notamment.

Sachant qu’à l’heure actuelle, 54% des enfants et adolescents diagnostiqués avec un diabète présentent un risque d’acidocétose diabétique ; une complication « pouvant mettre en danger la vie des enfants ».

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