Le recours à l’IRM pour assurer un diagnostic est de plus en plus fréquent. Ainsi, en 2023, plus de 80.000 examens de la sorte ont-ils été pratiqués au Luxembourg. Un record d’usage qui correspond non seulement à l’intérêt croissant de cette pratique médicale qu’à la mise en service de plus en plus d’appareils dans les centres hospitaliers du pays.

Il est vrai que le Grand-Duché partait de loin, avant la crise Covid. Et même avec désormais 12 équipements en radiologie par résonance magnétique, le Luxembourg est encore loin d’être le mieux doté des États européens. Mais incontestablement, un effort est fait pour répondre aux besoins engendrés pour le suivi de la santé d’une population toujours plus nombreuse et vieillissante.

Depuis plusieurs mois, la tendance est ainsi à l‘élargissement des horaires de fonctionnement des IRM installés. En mars 2023, les Hôpitaux Robert-Schuman se lançaient ainsi dans des rendez-vous le samedi. Trois mois plus tard, l’ensemble des centres hospitaliers les consultations sur l’ensemble du week-end. Et voilà maintenant que le CHEM à Esch-sur-Alzette étend un peu plus encore la mise à disposition de l’appareil aux patients (résidents comme frontaliers).

Ainsi, depuis ce 6 janvier, les consultations pour un IRM peuvent être planifiées au Centre Emile-Mayrisch non seulement n’importe quel jour de la semaine (hors fériés) mais sur une plage horaire XXL. Ainsi, le calendrier s’étend de 6h à 22h désormais. Soit 16h/24 !

Dans le nouvel accord de coalition, il n’est nullement fait état du renforcement en IRM des établissements de santé luxembourgeois. Mais la ministre de la Santé, Martine Deprez devra se pencher sur ce dossier.

En effet, alors que le dépistage précoce, notamment, des tumeurs cancéreuses restent essentiels pour assurer une guérison, le pays souffre encore autant d’un manque d’appareils que de professionnels formés à leur manipulation et de médecins capables d’assurer l’analyse des images.

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