Chez les soldats aussi, il y a des modes… Et voilà déjà quelques saisons que les militaires luxembourgeois avaient adopté des tenues vestimentaires se déclinant en deux tons : vert forêt avec “woodland” et brun sable avec la variante “desert”. Des coloris devant s’adapter aux terrains d’action les plus fréquents d’une Armée comptant désormais près de 1.200 personnels (civils et soldats). Mais bientôt, une seule version de tissus assurera la couverture de l’ensemble des missions.

En effet, comme beaucoup de corps armés de la planète, la Lëtzebuerger Arméi s’apprête à adopter le camouflage Multicam. Une version multi-environnementale qui a d’abord fait ses preuves parmi les troupes US voilà une dizaine d’années avant d’être repris par plusieurs forces (compris l’Armée française à compter de cette année). 

Un an après le changement de camouflage des engins, voilà donc la ministre de la Défense confirmant que c’est au tour des troupes de passer aux vestiaires changer paquetage et bariolage courant 2024. Et, assure Yuriko Backes, voilà qui va être bien plus pratique : fini la double livraison de tenues à assurer. Place à un pack unique de vêtements à distribuer.

Mais si changement il y a, cela ne concernera pas le blason luxembourgeois sur les treillis, uniformes et autres pièces d’habillement. Le “Lion rouge”, symbole du pays, accompagnera toujours ces défenseurs et toujours sur le flanc droit. Aucune bataille à prévoir à ce sujet.

L’actualité militaire luxembourgeoise est aussi riche d’autres points : comme l’augmentation de la participation du pays au budget de l’Otan (de quoi ravir Donald Trump !), la confirmation de l’engagement de créer un bataillon de reconnaissance binational d’ici 2030 avec l’Armée belge (qui a déjà adopté le Multicam soit dit en passant) et de poursuivre la coopération sur le l’unité aérienne belgo-luxembourgeoise comptant désormais sept avions A400M belges et d’un avion luxembourgeois basés à l’aéroport militaire de Melsbroek.

Actuellement, le ministère de la Défense luxembourgeois dispose de 383 millions d’euros. Somme qui augmentera pour 2024 et sera précisée d’ici mars prochain et le vote du nouveau budget de l’État.

 
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