Pour le quatrième mois consécutif, le Luxembourg a tenu son objectif. Celui que le pays s’est fixé, avec les autres Etats européens, s’est fixé : réduire chaque mois de 15% le volume de gaz consommé. Ainsi, en novembre, la diminution par rapport à la moyenne 2017-22 atteint-elle les -33%.

Ouf, novembre a été un mois aux températures relativement douces pour la saison. Cela a sans doute pousser nombre d’habitants à ne pas pousser sur leur chaudière. Une modération qui s’explique aussi par la montée des tarifs du KWh qui, même limitée, pèse tout de même sur les budgets.

Attention : décembre a débuté avec un climat plus froid, il faudra donc se montrer vigilant. Même si une bonne partie de la consommation globale est due à l’activité industrielle, ce facteur “ménager” joue en partie.

Désormais, le ministre de l’Energie, Claude Turmes sait que le Grand-Duché va rentrer dans le dur pour respecter son engagement. Mais l’enjeu est d’importance si le pays comme ses voisins ne veulent pas connaître de pénurie.

Et ce qui est vrai pour le gaz, est vrai pour toutes les autres sources d’énergies. Vendredi 9 décembre, le ministre présentera d’ailleurs le « plan de préparation aux risques dans le secteur de l’électricité ».

Index en jeu

Lundi, le Statec a quant à lui fait savoir que le scénario d’un éventuel rationnement en gaz pèserait lourd sur l’inflation nationale. Au point que des tensions sur le marché du gaz dépend le déclenchement ou non d’un 3e index dans le courant 2023.

Retrouvez-nous sur Instagram