L’ADEM a recensé 18 455 chômeurs en décembre 2022 (dont 2 695 frontaliers). Soit 600 demandeurs d’emplois de moins que le mois précédent. Pour autant, l’heure n’est pas à sortir le crémant même si le Luxembourg termine l’année avec un taux de chômage de 4,8­%.

En effet, depuis plus d’un semestre maintenant, le nombre de postes déclarés vacants chaque mois par les entreprises du pays auprès de l’Agence pour le développement de l’emploi ne cesse de dégringoler.

2 679 déclarations en décembre, cela signifie une chute de 17,8% en un an. Ainsi, l’ADEM propose encore 10 925 opportunités d’emploi, mais on en comptait encore plus de 12 000 en mai.

Trop d’incertitudes

Cette tendance lourde n’avait plus été observée depuis longtemps. D’où certaines inquiétudes à avoir. Car si moins de postes sont déclarés vacants, c’est notamment en raison d’une chute de l’activité de certains secteurs économiques.

En tout premier lieu, on pense à la construction. Habituellement “aspirateur à main d’œuvre”, le BTP doit y aller mollo sur les embauches désormais. Trop d’incertitudes pèsent.

Et puis sans doute que le déclenchement (prévisible) à de l'index pour février, suivi de celui (immanquablement) d'avril, ne pousse guère les recruteurs à grossir leur masse salariale en ce début d'année.

Janvier est habituellement un mois de reprise pour les offres déposées à l'ADEM. Les chiffres publiés dans quatre semaines seront donc significatifs du marasme général ou d'un incident "passager".

Les 10 métiers les plus en tension

Reste qu'en parallèle, les entreprises ne cessent de répéter qu'elles peinent à trouver les bonnes embauches. C'est notamment le cas dans le secteur informatique et de nouvelles technologies de l'information.

Actuellement, dix jobs représentent à eux seuls un tiers (32%) des offres disponibles à l'Adem. En voici la liste :

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