Si la Caisse pour l’Avenir des enfants (CAE) a vu ses dépenses augmenter en 2023, ce n’est pas en raison d’une quelconque flambée du nombre de demandes pour bénéficier des trois Primes de naissance. En effet, la quantité de dossiers à traiter a été, à 14 unités près, le même qu’en 2022. Résultat : d’une année à l’autre, la totalité des sommes versées est restée sensiblement la même : 13,2 millions d’euros.

Reste que ce dispositif reste toujours l’une des prestations familiales les plus sollicitées au Luxembourg auprès de la CAE. Loin toutefois en valeur derrière l’allocation familiale (plus d’un milliard d’euros), le congé parental (373 M€) et l’allocation de rentrée scolaire (32 M€)

Incontestablement, la “popularité” des trois versements de 580,30 euros accordés par la Zufunftskeess ne se dément pas. Ainsi, l’an passé :

Ouverte aux frontaliers comme aux résidents, la Prime de naissance implique de suivre un programme et un nombre précis d'examens médicaux pour s'assurer de la bonne santé de la mère et de l'enfant. Des visites médicales qui, si elles sont effectuées par une sage-femme, entraînent la perte du droit aux quelque 1.740 € possiblement accordables.

Le système luxembourgeois dispose de certaines autres particularités. Par exemple, l'allocation prénatale n'est versée qu'une seule fois même en cas de grossesse multiple. Ou alors l'octroi de l'aide post-natale est envisageable jusqu'aux 2 ans de l'enfant.

Si le nouveau gouvernement Frieden-Bettel n'entend pas revenir sur la Prime de naissance, il a déjà fait savoir qu'il souhaitait "flexibiliser" le congé maternité. Les femmes auraient alors la possibilité de convertir jusqu'à 6 semaines de leur congé prénatal (d'une durée de 8 semaines actuellement) en congé post natal (12 semaines aujourd'hui).

Si aucune texte n'a pour l'heure été présenté aux députés luxembourgeois autour de cette mesure, il est claire que cela ne pourra se faire autrement qu'en accord avec le médecin et l'employeur de la maman.



Suivez aussi nos actualités sur Instagram