Depuis une décennie maintenant, les femmes qui accouchent au Luxembourg donnent vie à plus de 6.000 bébés chaque année. Soit 40 % de plus que dans les années 50. Une recrudescence de maternités qu’il a fallu accompagner et qui nécessite encore des changements aussi bien dans la prise en charge médicale, psychologique que sociales des pères et mères.

🚼 Des maisons en question🏠

Le précédent gouvernement avait ouvert le dossier des Maisons de naissance, le nouveau espère y apporter une conclusion. Positive ou négative, impossible pour l’heure de dire de quel côté penchera la balance. En tous cas, les ministres de la Santé et de la Famille, Martine Deprez (CSV) et Max Hahn (DP) se sont engagé à solliciter le Conseil scientifique luxembourgeois « pour étudier les avantages et les risques éventuels » d’autoriser des sages-femmes a suivre des grossesses et pratiquer des accouchements dans un endroit déterminé et hors présence d’un médecin.

Si l’autorité médicale indépendante se montrait favorable à ce type de structure, le gouvernement déterminerait alors « des critères clairs quant aux missions et aux responsabilités des exploitants ». Avec déjà une certitude : « La Maison de naissance devra être implantée à proximité immédiate d’un 🏥hôpital afin d’assurer une prise en charge en cas d’urgence ».

Depuis plusieurs années déjà, 🇬🇧Angleterre, 🇨🇭Suisse, 🇩🇪Allemagne, 🇧🇪Belgique ou 🇺🇸États-Unis ont largement adopté ces Maisons.

🫃Un congé de maternité étendu🗓️

Flexibiliser, le terme est revenu à la mode dans la bouche de l'équipe gouvernementale menée par Luc Frieden. Et ce qui est vrai pour le temps de travail le sera aussi, demain, pour le congé de maternité. L'idée serait de donner la possibilité aux femmes enceintes de « convertir six semaines de leur congé prénatal (maximum) en congé postnatal ».

Le choix se ferait, selon la situation individuelle, et nécessiterait un accord du 🩺médecin et de 🧑‍💼l'employeur.

En attendant, le congé de maternité reste sur les bases actuelles. Soit une partie prénatale de 8 semaines et une partie après la naissance de 12 semaines.

😢 Apaiser peine et douleur 🪽

Il arrive parfois que la naissance se transforme en deuil. Pour les parents ainsi frappés par le destin, en cas de fausse couche ou de décès d'un enfant prématuré, la loi pourrait mieux accompagner à l'avenir cette « expérience traumatisante ».

L'Accord de coalition indique ainsi que d'ici 2028, le gouvernement étendra le congé spécial des parents en cas de décès d'un enfant mineur aux papas et mamans subissant la mort d'un enfant à naître. Soit 5 jours pour débuter le travail de deuil loin de toute obligation d'aller travailler.

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