Après WikiLeaks, voilà les Panama papers. Coordonnés par le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ), 107 rédactions dans 76 pays du monde, ont eu accès à 11,5 millions de fichiers provenant des archives du cabinet panaméen Mossack Fonseca.

Ces documents révèlent que des milliers d’anonymes, des célébrités, chefs d’État ou encore milliardaires ont eu recours à des montages offshore pour dissimuler leurs actifs.

Les données ont été diffusées dimanche et pas moins de 12 chefs d’État, donc six en activité actuellement sont concernés, tout comme 128 dirigeants politiques et hauts fonctionnaire ou encore 29 milliardaires.

Parmi les noms dévoilés, on retrouve par exemple Michel Platini, Lionel Messi, Jérôme Cahuzac, celui du Premier ministre islandais, des proches du Président Vladimir Poutine, le propriétaire de Numericable-SFR, le père de David Cameron, les présidents argentin et ukrainien, le roi d’Arabie Saoudite, etc.

Mossack Fonseca, est “un des champions mondiaux de la domiciliation de sociétés écrans dans les juridictions offshores”, a précisé le journal Le Monde.

Lundi matin, l’un des deux fondateurs du cabinet, a dénoncé “un crime, un délit” contre le Panama. “C’est une attaque contre Panama car plusieurs pays n’apprécient pas que nous soyons très compétitifs pour attirer les entreprises”, explique-t-il, ajoutant qu’il y a “une guerre entre les pays ouverts comme le Panama, et les pays qui taxent de plus en plus leurs entreprises et leurs citoyens”.