Paul est né à Paris. Après l’obtention de son baccalauréat, étant d’origine espagnole et italienne, il a pris la décision de partir à l’étranger pour poursuivre ses études. Après avoir passé 3 ans à Madrid et une année à Rome ce latin convaincu a pourtant fait le choix de venir terminer son cycle universitaire au Luxembourg. Si les gens qu’il rencontre sont parfois étonnés d’un tel cheminement, Paul assume complètement et est vraiment content de sa situation.

Un très bon accueil dès les premières heures ! 

Il s’est installé au Grand-Duché en septembre 2014. Dès le premier jour, il a constaté un énorme décalage comparé aux cultures qu’il avait l’habitude de côtoyer : « J’étais littéralement ébahi de voir à quel point tout fonctionnait. Je suis arrivé un vendredi matin un peu stressé car la rentrée était le lundi suivant ; mais en une journée, j’ai réussi à faire ce que je faisais en un mois en Espagne ou en Italie ». En effet, alors qu’il ne connaissait pas le pays, Paul a reçu un très bon accueil de la part de l’administration et des luxembourgeois en général : « L’administration m’a très bien accompagné. Au secrétariat de l’Université, on m’a immédiatement donné les clefs de la chambre que j’avais réservée, ainsi qu’un certificat de scolarité, de tous les renseignements nécessaires pour bien s’installer et en plus, on m’a offert une carte SIM luxembourgeoise ! ».

Un multilinguisme bénéfique

Depuis tout jeune, Paul a l’habitude de parler plusieurs langues. Il a donc particulièrement apprécié le multilinguisme omniprésent au Luxembourg même s’il ne parle pas allemand ni luxembourgeois : « Au début j’avais peur d’être perdu parce que je pensais qu’au Luxembourg les langues germaniques étaient prédominantes. Mais en réalité, le français m’a presque toujours suffi. De plus, je communique souvent en espagnol ou en italien vu le nombre d’étrangers dans ce pays. J’ai dû tout de même me mettre un peu plus à l’anglais car il n’est pas rare dans un groupe d’étudiants de trouver beaucoup de nationalités différentes ».

Après un an au Luxembourg, Paul devient frontalier

Après avoir passé un an dans une résidence universitaire, Paul a pris la décision de déménager en France : « Le grand bémol de mon aventure luxembourgeoise est que les conditions de mon logement étudiant étaient désastreuses. L’hygiène était un mot inconnu dans les parties communes, j’ai donc préféré rallonger mon trajet quotidien et louer un appartement, comme ça je suis tranquille ». Ainsi il reconnaît garder les avantages des deux côtés de la frontière.