Assurer un service minimum aux usagers du train. C’était l’une des promesses du gouvernement fédéral, que François Bellot, le ministre de la Mobilité, est en passe de concrétiser.

Le projet de loi sur la continuité du service ferroviaire en cas de grève, soumis par ce dernier à la Chambre des Représentants, a été approuvé dans la nuit de jeudi à vendredi.

Préavis de 8 jours

Le texte impose aux cheminots un délai de préavis de 8 jours. Les personnels dont la mission est essentielle au fonctionnement du service devront informer leur hiérarchie 72 heures à l’avance de leur intention de participer ou non au mouvement.

En fonction des effectifs disponibles, la SNCB et Infrabel – la société anonyme de droit public en charge de la gestion de l’infrastructure ferroviaire belge – organiseront le service ferroviaire le jour de la grève, ligne par ligne.

Information aux usagers 24h avant la grève

24 heures avant le débraillage, ils devront informer les usagers sur les prévisions de circulation des trains. La SNCB et Infrabel devront également déterminer les catégories de personnel indispensables au fonctionnement du service.

Les agents, qui ne respecteraient pas leur engagement de travailler le jour de la grève, pourraient s’exposer à une sanction disciplinaire.