« Faire son métier ne doit jamais signifier qu’un ou une salariée revienne chez lui en moins bon état qu’il ne l’était à son départ de la maison ! » Mais n’en déplaise au ministre du Travail luxembourgeois, Georges Mischo, pour 2.183 personnes en 2023, la journée s’est quand même soldée par un accident du travail (AT).

Un nombre de victimes qui a progressé d’une année à l’autre, permet de constater le rapport 2023 de l’Inspection du travail (ITM). Plus 33% même… Autant d’ouvriers, employés, techniciens, cadres, artisans qui, au fil des mois, ont été impactés qui par une fracture, une brûlure, une plaie ou un traumatisme portant atteinte à leur intégrité physique du moment ou leur santé à venir.

Pour 10 salariés, c’est même un accident mortel qui a été enregistré. « Avec toutefois 5 cas de mort naturelle (les autres décès étant dus à des chutes (3 cas) ou des chocs/collisions avec un objet ou un équipement (2), tempère Marco Boly, directeur de l’ITM. Mais ce n’est pas moi qui vais vous dire que ça allège le bilan final. Le Luxembourg a encore des progrès à faire !»


De son côté, à chaque fait grave signalé, l'Inspection déclenche une enquête. Investigation administrative pour déterminer les causes, les responsabilités et la mise en place de procédure pour éviter de nouvelles blessures voire pire.

En 2023, les inspecteurs ont ainsi contrôlé a posteriori 230 sites ou chantiers.

De par les missions effectuées, les accessoires utilisées ou les conditions de travail périlleuses dans lequel exercent les salariés trois secteurs d'activité concentrent à eux seuls plus de la moitié des accidents du travail déclarés. Il s'agit de la Santé, de la Construction et du Commerce.

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