Si vous faites des recherches, vous vous rendrez compte que toutes les études/articles/sondages concordent pour dire que le télétravail est idéal mais à bonne dose, cad 1jour/Semaine grand minimum, 3 jours maximum, l'idéal étant 2 jours, 2 jours et demi.
En dessous de 1 jour, les efforts d'adaptation fournis tant par l'entreprise que par le salarié n'amènent de bénéfice pour aucune des deux parties. Pas de gain de productivité, coûts pour l'entreprise, pas assez régulier pour apporter un soulagement quelconque au salarié.
Au delà de 2-3 jours, perte des liens sociaux, risques pour la santé mentale, éloignement, baisse de la créativité....
Un télétravail de deux jours par contre amène un réel bénéfice pour les deux parties : réel soulagement (trajets) pour le salarié (amélioration réelle de la qualité de vie), gains de productivité entre 5 et 30%... Et l'entreprise peut envisager d'économiser de l'espace (loyers).
Je pense que tous ceux qui ont été 100% en télétravail ont bien compris cela, avantages et inconvénients, et durée idéale.
Bref, je pense personnellement que ceux qui disent que le télétravail est une grande menace pour l'emploi (on va embaucher des indiens à l'autre bout du monde etc) et ceux qui disent que une journée par semaine c'est largement suffisant ont tous tort.
Si les entreprises ne concèdent que moins d'un jour par semaine, elle n'y gagnent rien (en ne voyant pas les bénéfices elles n'augmenteront pas les quotas), et si elles font du full remote (100% télétravail) elles rencontreront d'autre types de soucis, donc dans tous les cas une telle pratique resterait marginale.
L'idéal, comme dit dans un article de ce site, ou dans une lettre publiée dans le paperjam, serait la création d'un statut spécifique au télétravail frontalier le rendant assimilable sous certaines conditions (distance mais également PIB ou autre critère économique) à du travail presté sur place ou alors une augmentationd plafond de la sécurité sociale à 50%.
Faisable, ca semble faisable, en UE ça devrait être envisageable, surtout avec l'envie d'aller vers une économie plus verte. Mais ça risque très fortement et très probablement de ne jamais arriver, en tout cas pas avant quelques années.
Les choses semblent en tout cas un peu bouger, et les mentalités un peu évoluer.