Fin octobre, nous avions voulu savoir quelles étaient les relations que les travailleurs frontaliers du Grand-Duché entretenaient avec leurs collègues de travail. Plus de 700 personnes ont participé au sondage, ce qui donne une bonne idée de ce qui peut se passer dans les open-spaces luxembourgeois.
Alors, plutôt ami ou ennemi avec vos collègues ?

D’une manière générale, les résultats du sondage ne font pas ressortir de malaise particulièrement marqué entre les salariés d’une entreprise.

Ainsi, côté ambiance, si pour la plupart (44%), elle est plutôt normale, avec “des personnes qui s’aiment bien et d’autres moins”, pour 29 %, elle est “bonne” et même “excellente” pour 9 % des frontaliers.

Autrement dit, la majorité des frontaliers travaillent dans une atmosphère sereine, en tout cas vis-à-vis de leurs collègues.

D’ailleurs, 38 % disent ne pas avoir de soucis particuliers avec leurs collaborateurs et 22 % s’entendent même très bien avec. Ainsi, 1 salarié sur 4 se sent parfaitement bien intégré dans son équipe, 26 % ont même noué de véritables liens d’amitié.

Cela dit, tout n’est pas tout rose non plus au Luxembourg. Certains participants au sondage admettent que si avec certains collègues le courant passe bien, avec d’autres c’est une catastrophe (23%).

Ainsi, pour 10 % des personnes, l’ambiance au travail n’est pas terrible et les tensions sont palpables entre les salariés. Les relations sont “cordiales, sans plus” pour 27 % et 16 % gardent une distance avec leurs collaborateurs.

Enfin, pour 6 % des frontaliers, l’ambiance est “franchement mauvaise”, ils se sentent mis de côté (4%) ou encore exclu (2%). Enfin, 3 % des personnes interrogées confessent qu’elles ne supportent pas du tout leurs collègues…