Quand on est frontalier, le budget carburant est généralement assez conséquent, surtout que la voiture reste le moyen de transport le plus utilisé pour aller travailler.

Oui, mais conséquent qu’est-ce que cela veut dire ?

D’après les résultats de notre sondage diffusé fin septembre, les dépenses en carburants pour les travailleurs frontaliers sont comprises entre 100 et 200 euros par mois pour 41% des automobilistes et entre 200 et 300 euros pour 35% d’entre eux.

Le budget carburant représente tout de même, entre 5 et 10% du salaire de 40% des répondants.

D’ailleurs, seule une minorité de frontaliers voient leurs dépenses en carburant prises en charge par leur société (16% ont une carte essence et 5% se font rembourser leurs frais).

Les frontaliers passent leur temps à la pompe…

Distance à parcourir oblige, les travailleurs frontaliers doivent très régulièrement remplir leur réservoir. Pour un frontalier sur deux (49%) c’est une fois par semaine et même plus d’une fois par semaine pour 18%. Un peu plus d’un quart des automobilistes (26%) peuvent pour leur part se permettre de faire leur plein qu’une fois tous les quinze jours.

Si les frontaliers vont généralement dans les stations-service luxembourgeoises (78%), ils sont 19% à mettre aussi du carburant dans les pays frontaliers. Cela reste cependant anecdotique, puisqu’en général, ils ne vont mettre que quelques litres, juste de quoi tenir pour aller à une pompe au Luxembourg (38%) ou alors, uniquement pendant les vacances (39%).

Les tarifs du carburant au Luxembourg : une chance !

Avec le litre de diesel à 1,111€, le SP95 à 1,215€ et le SP98 à 1,277€/l*, les prix des carburants au Luxembourg défient toute concurrence en comparaison avec ceux des pays frontaliers. D’ailleurs, pour la moitié des travailleurs qui passent la frontière tous les jours (51%), c’est une véritable chance d’avoir le Luxembourg juste à côté !

Cela dit, d’autres se montrent plus pessimistes et considèrent qu’avec la hausse régulière des tarifs, les prix au Luxembourg ne vont plus tarder à atteindre ceux des pays voisins. Enfin, pour 18% des répondants, le prix du litre est encore trop élevé.

* prix valables le 19/11/14