Pour aider les petites et moyennes entreprises (PME) à se pérenniser, le ministère de l’Economie a mis en place le « Business Check », un outil en ligne pour aider les entreprises artisanales et commerciales à s’auto-évaluer, trouver des solutions pour s’améliorer et éviter la faillite.

Au Luxembourg, l’entreprenariat est plus qu’actif. Selon une récente étude du Statec, en 2014, 7.1% des dirigeants d’entreprises au Luxembourg étaient à la tête de sociétés naissantes et de nouvelles entreprises. L’apport d’un nouvel outil pour aider les PME du pays semble donc la bienvenue.

Le but de cet instrument est de permettre aux entreprises d’identifier leurs forces et leurs faiblesses. L’entrepreneur s’auto-évalue (par le biais d’un questionnaire) sur certains thèmes sur une échelle de 1 à 5 et saisie des informations comptables. L’outil réalise alors un diagnostic de l’entreprise et fait état de sa maturité.

Identifier les premiers signes de la faillite

Chaque année, de nouvelles sociétés apparaissent. Selon les chiffres de 2012 du Statec, 3100 entreprises ont été créées au Grand-Duché. Et pourtant, 2400 entreprises ont, quant à eux, cessé leurs activités durant cette même année.

Selon la secrétaire luxembourgeoise d’Etat à l’Economie Francine Closener, le « Business Check » ajoute « de nouvelles mesures d’accompagnement et de soutien à destination des entrepreneurs ». Le gouvernement offre alors aux PME « un outil d’auto-évaluation pour mesurer leur maturité commerciale afin d’adapter […] l’organisation ou le plan d’affaire ». Ainsi, en plus de faire un rapport de l’état de la société, l’instrument permet d’apporter de nouvelles idées pour s’améliorer.

Suite à l’utilisation de l’instrument, une PME peut décider de recourir aux services de sociétés de conseil où 50% des honoraires pourra être subventionné par l’Etat (dans la limite de 100.000 euros).

L’instrument peut, dans le cas échéant, « aider à identifier les premiers signes avant-coureur d’une insolvabilité ou d’une faillite » permettant ainsi d’éviter de biens mauvaises surprises.

A.G.