S’il est bien une qualité que les entrepreneurs luxembourgeois demandent de leurs employés frontaliers, c’est bien de savoir communiquer en luxembourgeois. C’est pourquoi beaucoup d’entre eux apprennent cette langue par le biais de différents moyens, l’un des plus pratique est l’apprentissage en ligne.

La plate-forme d’apprentissage www.elearning.lu, financée par les villes de la QuattroPole en partenariat avec l’Université de Luxembourg et le Ministère luxembourgeois de l’Education Nationale, est aujourd’hui en ligne depuis près de quatre ans. Ce ne sont pas moins de 12 500 personnes qui sont inscrites à l’heure actuelle. 1 400 d’entre eux ont déjà validé la première leçon, 430, la deuxième. Mais seuls 12 personnes ont terminé le programme en validant la huitième et dernière leçon. En ce qui concerne les raisons de ces inscriptions, 50% sont dues à des raisons professionnelles, 8% à des études, 6% à un emménagement au Grand-Duché et 3% à une visite touristique.

Jeanne Meskens, la créatrice, a divisé son programme en huit leçons, chacune divisée en 4 à 6 modules. Pour chaque module, il est possible de participer à une dizaine d’activités multimédia. En effet, la méthode utilise la vidéo, le son, l’image de façon assez ludique. Il y a des cours mais aussi de petits exercices permettant de connaitre son niveau avant le test final de la leçon. De plus, il est possible de télécharger des versions mp3 afin d’apprendre en voiture, dans le train, …

Comment ça marche ?

Rien de plus simple, il suffit de se connecter sur le site et de s’inscrire. C’est gratuit et facile d’accès. Il n’y a pas de contraintes de temps ou d’assiduité. Seul bémol : on n’obtient pas de diplômes, ni de reconnaissance.

Les concepteurs avaient situé le niveau de la formation à un niveau B1, correspondant à un niveau de type lycée, utilisateur indépendant. Cependant, l’échelle européenne la classerait plutôt au niveau A2, correspondant à une utilisation élémentaire intermédiaire ou usuelle.

Pour ce qui est du futur, des cours d’allemands destinés aux francophones devraient être mis en ligne d’ici 2012.