Alors comme ça, l’ambiance au bureau est aphrodisiaque ? Ça traîne la patte pour y aller avec les yeux gonflés mais ça se réveille durant les pauses café ? A en croire le dernier sondage  de l’Institut français d’opinion publique (Ifop) pour Online Seduction, un site de « conseils pour apprendre comment draguer une fille » (bon…), le lieu de travail est le temple du vice. Fantasmes, drague, « quickie » mais aussi amour naissant.

Réalisé sur un échantillon de 1.009 personnes majeures et représentatif de la population, l’enquête, intitulée très sobrement « No zob in job », révèle que 41 % des individus, hommes et femmes confondus, ont déjà fantasmé sexuellement sur un collègue (dirigeant, stagiaire…). 31 % se seraient déjà livré à un jeu de séduction.

De l’imaginaire, du flirt, rien de trop concret pour l’instant. Le plus croustillant arrive. Ce sont en effet près de 35 % des personnes qui ont déjà tombé la chemise avec quelqu’un du milieu professionnel. Et 33 % au bureau même ! Il ne fait pas bon trop s’appuyer sur l’imprimante…

Le plus souvent avec un(e) homologue occupant la position hiérarchique mais également avec son/sa supérieur(e) ou même avec le patron. Et parmi les plus chauds lapins, ceux et celles qui occupent des positions de cadres ou des professions intellectuelles supérieures (42 %).

14 % des personnes ont déjà trouvé l’amour au travail

Le profil type de l’excité du bureau selon « No zob in job » : un homme, entre 50 et 64 ans, touchant entre 2.500 et 2.999 € nets par mois, en couple mais non cohabitant depuis moins de trois ans, dénombrant plus d’une dizaine de partenaires sexuels au cours de sa vie.

53 % de ces filous auraient entretenu une relation avec un collègue à l’insu des autres collègues.

Des écarts qui peuvent avoir des conséquences parfois fâcheuses sur les couples : 16 % avouent avoir déjà fait la bête à deux dos avec un(e) collègue alors qu’ils étaient en couple. Pire, 11 % déclarent avoir déjà mis fin à leur idylle pour une personne rencontrée sur le lieu professionnel.

Heureusement, la tournure peut parfois être plus heureuse et moins portée sur la chose puisque 14 % des sondés se sont amourachés par le biais du travail.

Une autre compilation d’opinions, pour Lelo Hex cette fois, une marque de préservatif (à chacun d’y accorder la légitimité qu’il souhaite), met les coïts sulfureux en grande majorité (78 %) sur le dos de l’alcool.

Un séminaire, un afterwork, des cocktails, des collègues, et en voiture Simone !