Jeudi 16 mai, l’association Stop Knauf Illange a fait déposer, par ses avocats, un recours en référé devant le Tribunal Administratif de Strasbourg, en vue de la suspension de l’arrêté d’autorisation d’exploitation accordée à l'usine à poison le 21 décembre 2018 par le préfet de Moselle.
Dans le Républicain Lorrain du 28 juillet 2018, Knauf affirme que ses rejets seraient limités à 45 tonnes/an d’oxyde d’azote, 187 tonnes/an d’oxyde de soufre et 80 tonnes/an d’ammoniaque. Si ces chiffres sont justes, cela fait tout de même 123 kg/jour d’oxyde d’azote, 512 kg/jour d’oxyde de soufre et 219 kg/jour d’ammoniaque, et ce 24h sur 24 ...
Salut Xenesis,
L’implantation de l’usine à poison telle qu’elle figure dans le PC modificatif du 22 mars 2018 ne correspond pas à celle présentée dans le permis initial de juillet 2017. L'association Stop Knauf Illange a donc déposé aujourd'hui mardi 21 mai en mairie d'Illange une requête en recours gracieux contre le permis de construire modificatif. Cette démarche judiciaire vient s'ajouter au recours en référé du 14 mai, ainsi qu'à la requête de fond déposée le 18 avril.
Prenez l'exemple de Selenium Medical, spécialiste des emballages pour prothèses médicales. Sur quatre ans, c’est en effet 140 emplois que cette PME compte créer en étoffant ses équipes, en développant Star Surf, un produit qui favorise l’ancrage osseux des prothèses et en ouvrant un site de production de tubes à La Rochelle.
Ils font du chantage genre "Si on nous embete on ouvre pas l'usine" chantage à l'emploi.
À leur place, je dirais plutôt : "Si vous nous embêtez, on réduira le nombre d'emplois à 40, mais on polluera tout autant".
Voici ce qui nous attend si l'usine à poison est mise en service :
https://www.youtube.com/watch?v=5gMtrMh2uQE&feature=youtu.be