Des emplois disponibles, aujourd’hui, l’Adem en recense plus de 10.360 aujourd’hui au Luxembourg. Mais les entreprises de Lorraine, Champagne et Alsace aussi ne manquent (ou ne manqueront) pas de postes à proposer. Ainsi, cette année, pas moins de 203.000 recrutements devraient concerner la Région Grand Est.

Ainsi, côté France aussi, les besoins en main-d’œuvre figurent à des niveaux historiquement hauts. Et de l’enquête effectuée par Pole Emploi auprès des entreprises il apparait que les profils les plus recherchés sont et seront cette année : aides à domicilie et aides ménagères, agents d’entretien de locaux, aides-soignants, apprentis et employés en cuisine, puéricultrices et… infirmières.

Mais pour plus de la moitié des postes proposés, les employeurs reconnaissent que les contrats seront “difficiles” à signer. En cause, comme au Grand-Duché, la rareté de certaines qualifications sur le marché de l’emploi. Ainsi, dans le Grand-Est, les entreprises peinent à trouver dans les secteur des services à la personne, de la maintenance (mécaniciens, électromécaniciens auto), santé ou transports.

52.000 jobs à la frontière française

C’est également le cas dans les métiers du bâtiment. Ainsi, couvreurs, plombiers-chauffagistes ou électriciens sont devenues des profils rares sur le Grand Est. A l’heure où la construction souffre au Luxembourg, certains frontaliers français pourraient donc trouver là des opportunités d’embauche.

La Moselle fait partie des trois départements de la région qui, à eux seuls, concentrent plus de la moitié des intentions d’embauche (avec la Marne et le Bas-Rhin). A l’enquête BMO menée par Pole Emploi, es patrons des départements 54 et 57 ont émis plus de 52.000 intentions de recrutement.

A l’heure actuelle, le taux de chômage en Grand-Est est de 7%, contre 4,9% au Grand-Duché.

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