Au Luxembourg, lorsqu’un salarié dépasse la limite de 52 semaines de maladie (au cours d’une période de référence de 104 semaines), il perd son indemnité pécuniaire de maladie et son contrat de travail cesse de plein droit.

Une situation inacceptable pour les syndicats, qui cherchent depuis de nombreuses années une solution avec le Gouvernement luxembourgeois.

Selon le LCGB, depuis 2015, le Ministre de la Sécurité Sociale essaie d’introduire un “délai de grâce” conditionné pour des personnes gravement malades. Si la première tentative de prolonger le délai des 52 semaines de maladie a échoué, le Ministre veut maintenant relancer une proposition identique dans le cadre du mi-temps thérapeutique.

Mi-temps thérapeutique et problématique des 52 semaines de maladie : deux choses différentes

Pour le LCGB, le mi-temps thérapeutique et la problématique des 52 semaines de maladie constituent deux dossiers tout à faits distincts et doivent être traités de manière séparés.

En effet, le mi-temps thérapeutique s’apprête plutôt comme instrument de réinsertion après la guérison d’un salarié avec une période plus ou moins longue d’incapacité de travail, mais sans atteindre la limite des 52 semaines. Les salariés du secteur privés qui atteignent la barrière des 52 semaines de maladie sans avoir guéri se voient, contrairement au secteur public, confronté à une guillotine sociale qui met leur existence en péril“, note le syndicat dans un communiqué.

Le LCGB revendique que le Ministre de la Sécurité Sociale assume ses responsabilités en procédant sans équivoques à la suppression de toute référence à une limite de 52 semaines des textes législatifs applicables au secteur privé, avec protection contre le licenciement tout au long de la maladie.

Pour le LCGB, c’est “la seule réponse adéquate” pour mettre une fois pour toutes fin à la problématique des 52 semaines.