« Je me souviens…. C’était il y a si longtemps et en même temps, c’était hier… Donner naissance à un petit, c’est tout un travail ! Un travail douloureux ! Mais c’est le mal joli : quand c’est fini, on en rit. C’est vrai qu’on oubliait immédiatement les mauvais moments quand on se penchait sur ce petit visage tout cramoisi dans lequel on reconnaissait déjà les yeux de la Zia Silvana et le nez de Nonno Primo.

Il n’y avait pas de péridurale ni d’anesthésie. C’était dur, mais c’était la vie !

Petits enfants, petits soucis, grands enfants, grands soucis, dit-on ! Mais aujourd’hui, je n’ai le souvenir que des bonheurs ! Oubliées les angines qui me faisaient passer toute la nuit sur une chaise, à côté du petit lit à barreaux ! Oubliées les rencontres avec les professeurs qui me grondaient parce que Renato se bagarrait avec ses copains à la récré…

Aujourd’hui, il me reste dans le cœur tant de tendresse pour mes petits, que j’ai peur de ne leur avoir pas assez donné ! D’ailleurs, ces petits sont devenus plus grands que moi. Leurs enfants aussi. À la fin, c’est moi la plus petite !

Alors, chers lecteurs, le premier ou le deuxième dimanche de mai, ou le deuxième dimanche de juin, pensez à nous avec tendresse ! ».

Un texte de la Nonna, une maman qui se souvient…