Avec 600 millions de systèmes de géolocalisation embarqués à bord de véhicules ou sur des smartphones, les GPS Tomtom sont bien placés pour connaître l’état du trafic routier ici ou là sur le globe. Et, chaque année, leur constat est édifiant sur la vitesse de circulation en voiture dans les principaux centres-villes du monde. Pour le dernier Index dressé, ce sont les chauffeurs londoniens qui sont à plaindre.

En effet, la 💂🏼capitale britannique est la plus encombrée des 587 cités dont la vitesse de circulation a été comparée l’an dernier par Tomtom. Tout juste y circule-t-on, chaque jour, à une moyenne de 🇬🇧24 km/h. Pas de quoi filer pour les fameux Black Cab. Ainsi car il faudrait 36 minutes pour parcourir un peu moins de 10 km au cœur de la city..

Celles et ceux qui régulièrement pestent de la lenteur du flux à Luxembourg-ville seront confortés dans leur a priori : la situation empire. Ainsi, pour réaliser ces mêmes 10 km, un véhicule met 🇱🇺10 secondes de plus en 2023 que l’année précédente. Soit 21 minutes et 40 secondes !🇱🇺

Dans la capitale, les automobilistes perdraient donc 79 h dans les embouteillages et consommeraient inutilement pour 79 euros de carburants⛽️ (pour ceux qui n’ont pas encore adopté les motorisations électriques). Des calculs qui lui valent la 21e place du classement européen et la 45e mondiale…

Congestionnées et polluées

Comparons-nous, rassurons-nous : c’est une autre place financière qui détient le titre de “Ville la plus encombrée aux heures de pointe”. À savoir : 🇮🇪Dublin où les les navetteurs irlandais perdent 153 heures de temps dans les embouteillages chaque année…

Dans son 13e Index du genre, Tomtom pointe que globalement, sur tous les continents, la vitesse en ville a ralenti. Pas forcément pour le bien des populations à en croire la marque qui insiste sur l’impact économique, écologique et sanitaires de ces véhicules congestionnant de plus en plus les centres urbains.

« L’analyse des datas sur le trafic peut aider les villes en croissance à à cartographier des réseaux routiers plus efficaces, plaide donc le spécialiste. La mise en œuvre efficace de mesures de planification telles que la mise en place de Zones de basse émission pour réduire la pollution de l’air bénéficiera des données des voitures connectée. » Une solution qui peut aussi être, comme à Luxembourg, le développement d’un réseau de transports en commun “plus propre”, comme le tram, les bus électriques ou les vélos en libre-service.

Et qui sait si les élus et techniciens de Bruxelles ne devraient pas effectivement vite se pencher sur la question. En effet, la capitale belge figure à un regrettable 🇧🇪10e rang mondial et 5e place en Europe. Avec une situation qui, là aussi, empire : 18 km/h de vitesse moyenne dans le centre, avec un tiers du temps de circulation passé à l’arrêt pour les conducteurs qui tentent de traverser la ville…

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