Les automobilistes qui empruntent le giratoire en savent quelque chose. Aux heures de pointe, c’est une pagaille sans nom.

Le rond-point Irrgarten, à l’est du pays, est l’un des nœuds routiers les plus importants du Grand-Duché. A l’issue des journées de travail, il sert de passage à quelque 4.200 véhicules par heure.

Devant les embouteillages monstres que cet afflux de voitures provoque régulièrement, le gouvernement s’attèle à un réaménagement des lieux. L’objectif, annoncé depuis 2015, est d’en faire un rond-point « Turbo ».

Le trafic y sera, à terme, régulé par six feux tricolores. Problème, ce chantier crée pour l’heure des complications dont les proportions n’avaient pas été imaginées par l’Etat.

N2 : passage de trois à deux voies

Fin 2018, le ministre des Transports d’alors, François Bausch, avait reconnu que les travaux avaient traversé « une période délicate ». A tel point que les itinéraires des bus ont dû être déviés et que des panneaux « Ne bloquez pas les sorties du rond-point » ont été installés.

Malheureusement, la situation n’est sans doute pas prête de s’améliorer. Le gouvernement vient d’annoncer dans un communiqué, que « des travaux d’élargissement et d’infrastructure sur la N2 en provenance de Sandweiler » débuteront à compter du mercredi 16 janvier. Par conséquent, la N2 passera de trois à deux voies, dont « une voie mixte avec bus à l’approche du rond-point ».

La fin de cette phase est prévue pour la fin février. L’issue des travaux d’aménagement du giratoire devrait intervenir à la fin de l’année.