« Transformer durablement la mobilité », « Améliorer concrètement leur quotidien », insuffler « une bouffée d’oxygène pour les frontaliers. »

Voilà l’objectif affiché par l’INTERREG V A MMUST (Modèle Multimodal et Scénarios de mobilité Transfrontaliers), lancé officiellement mardi à Longlaville.

Si chaque Etat possède déjà des dispositifs similaires à l’échelle de leur territoire, le MMUST est une première européenneen matière de mobilité transfrontalière.

Plutôt que de mettre en œuvre des chantiers chacun de leur côté, les décisionnaires disposeront à l’avenir d’un outil de coopération.

Quatre pays et 23 partenaires

Ensemble, quatre pays (Luxembourg, France, Belgique, Allemagne) et 23 partenaires, dont les villes de Luxembourg, Metz, Thionville, le Département de Moselle, la Région Grand Est, le Land de Sarre ou les universités de Liège et Namur, s’associent pour créer des simulations de déplacements.

Celles-ci concerneront trois zones saturées en termes de circulation (routière et ferroviaire), Lorraine Nord, Luxembourg la Province du Luxembourg en Belgique.

Ces simulations informatiques permettront de dresser un panorama complet des projets liés aux transports et d’avoir (enfin) une connaissance approfondie des déplacements.

Cofinancement de l’Europe

Sous l’égide de l’Agape, l’Agence d’urbanisme et de développement durable Lorraine Nord, il s’agira de mesurer les effets d’éventuels aménagements et d’y apporter les solutions adéquates pour faciliter la mobilité.

Prévu pour être opérationnel et exploitable par la Grande Région en 2021, le MMUST bénéficie d’un cofinancement avec le Fonds Européen de Développement Régional (FEDER), lequel apportera 60% des versements soit 1,7 millions d’euros sur les 2,9 millions d’euros alloués au programme.