Les avantages en nature, c’est-à-dire les services ou produits fournis à des conditions avantageuses ou même gratuitement par les entreprises à leurs salariés, sont généralement bien appréciés des travailleurs au Luxembourg.

D’après les résultats d’un sondage diffusé sur lesfrontaliers.lu en juin dernier, actuellement 79 % des frontaliers bénéficient d’avantages de la part de leur entreprise, que ce soit une voiture, un téléphone mobile, des chèques repas, etc.

Les chèques repas et la voiture en tête des avantages

Les 812 votes du sondage, permettent de donner une idées assez précise des avantages offerts au Grand-Duché. Ainsi, les plus fréquents au Luxembourg sont les chèques-repas (18%), la voiture (14%), la carte essence (13 %) et le téléphone mobile (13 %).

Ensuite, 11 % des salariés bénéficient d’un ordinateur portable et 10 % ont la possibilité de cotiser à une caisse complémentaire de pension.

Enfin, l’accès à certains services à des tarifs avantageux (7%) ou encore à une cantine d’entreprise (5%) sont un peu moins fréquents.

Coté montants, pour la plupart des salariés (29%), le montant des avantages cumulés, ne dépasse pas les 250 euros par mois. Cela dit, 17 % en touchent pour plus de 750 euros chaque mois.

Des primes qui varient généralement entre 1.000 et 3.000 euros

Les primes constituent aussi une perspective motivante pour les salariés. Au Luxembourg, si 14 % de frontaliers touchent des primes d’un montant inférieur à 1.000 euros, la majorité (29%) se voient attribuer des primes comprises entre 1.000 et 3.000 euros ou entre 3.000 et 5.000 euros (12%).

Cela dit, des primes plus importantes sont aussi distribuées, puisque 8 % des frontaliers touchent entre 5.000 et 8.000 euros, 3 % reçoivent entre 8.000 et 10.000 euros de prime et le même pourcentage entre 10.000 et 15.000 euros ! Les frontaliers qui profitent de primes comprises entre 15.000 et 20.000 euros ne sont que 1 % et ceux qui obtiennent plus de 20.000 euros sont 2 %.

Au niveau de la fréquence, les primes sont généralement payées une seule fois par an (45%), mais il peut arriver qu’il y en ait plusieurs dans l’année. C’est le cas pour 10 % des frontaliers. 17 % touchent des primes, mais elles ne sont pas régulières et enfin 28 % n’en ont pas du tout.