Comment ça, rien de plus simple qu’un pain au chocolat ? Sauf que, quand certains boulangers y apportent leur touche, cela peut relèver du sublime. Et quoi de mieux qu’un concours pour départager les meilleurs artisans pour cette viennoiserie ? Cette compétition vient justement de se tenir à l’occasion du Salon du chocolat à Paris. Et si le prix de la meilleure “couque au chocolat” est revenu à un professionnel des Pays de la Loire, le Grand Est s’est aussi distingué.

Ainsi, Frédéric Hubert a-t-il rejoint son fournil à Thionville avec dans la poche de son tablier le 3e prix national décerné lors de cette épreuve où 42 candidats se sont affronté. Chacun devant présenter à ses pairs 5 pains au chocolat témoignant de son savoir-faire. Car, comme le notaient les lorganisateurs : « Il s’agit d’une technique complexe. Ce n’est pas qu’une pâte levée ou qu’une pâte feuilletée, mais bien une pâte levée feuilletée. Il faut donc maîtriser la détrempe, la fermentation et le feuilletage grâce aux tours.»

Cuisson, brillance, aspect visuel, goût, fondant, feuilletage et texture ont été analysés sur chacune des productions présentées. Et visiblement le pain au chocolat présenté par l’artisan lorrain de 27 ans (originaire de Manom) a fait mouche.

Voilà une belle récompense pour ce titulaire d’un double CAP (pâtissierie, boulangerie) et qui a fait ses classes à la boulangerie La Rose de Florange, avant de prendre les fonctions de chef pâtissier chez Berns à Thionville avant de compléter sa formation dans des maisons aussi prestigieuses que Joël Schwalbach, Philippe Conticini et Stéphane Glacier. Des “Meilleurs ouvriers de France” qui ont été de bons maîtres !

Restez aussi informé sur