Uber eats le mois dernier, maintenant le grand-frère Uber maintenant (LE spécialiste de la mise en contact entre voyageurs et conducteurs) : pas de doute, même avec plus d’une décennie de retard, le Luxembourg finit par s’ouvrir à la plus célèbre plateforme de réservation. Et pour le cas des VTC, c’est dès la mi-juin, qu’enfin les particuliers pourront réserver une course auprès d’un des chauffeurs référencés.

Mais pour bien faire et ne pas bousculer son monde, Uber n’a pas choisi le passage en force. C’est en douceur que l’opérateur arrive au Grand-Duché, s’associant avec un partenaire local, bien connu au fonctionnement rodé par 12 années de pratique : Webtaxi, service développé par la société Emile Weber.

De fait, dans un premier temps, Uber pourra s’appuyer sur la flotte de 203 véhicules référencées sur la plateforme luxembourgeoise. Soit 270 chauffeurs de taxi qui possèdent tous une licence, histoire de ne pas courroucer la profession. Et aussi, histoire de ne pas risquer d’effaroucher le gouvernement plutôt méfiant à l’égard des plateformes que bras ouverts à leur venue sur les routes du pays…

Le juste prix

Question prix, impossible de savoir à l’heure actuelle qu’elle sera la tarification appliquée aux usagers. Tout juste les initiateurs du projet consentent-ils à évoquer une « tarification dynamique ». La facture s’adaptant à la pression de l’offre et de la demande.

Mais nul doute que c’est sur cet aspect que l’opérateur US est attendu au tournant. Pas simple en effet de proposer des prix attractifs tout en respectant les conditions salariales et coûts sociaux du pays. Si les “locaux” sont habitués à certains tarifs faramineux, pas certain que les touristes de passage y retrouvent leur compte en découvrant des services Uber bien plus onéreux que dans d’autres parties du monde occidental… De l’importance donc de bien réfléchir aux sommes affichées à l’avance pour les clients ciblés.

À l’avenir, les deux applications de réservation fonctionneront donc en parallèle. Il était temps d’ailleurs pour Uber dont l’app était ouverte jusqu’à 150.000 fois par an au Luxembourg, sans service à proposer derrière…

Reste aussi à savoir su le gouvernement qui envisageait le lancement d’une “plateforme nationale de réservation de véhicule avec chauffeur” au Grand-Duché va maintenant vouloir se lancer dans l’aventure.

 

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