En 2023, 157.000 visiteurs ont séjourné dans les huit auberges de jeunesse du Luxembourg. C’est presque autant qu’en 2019, avant la période covid. Et 7.000 de plus que la saison précédente ! Preuve, s’il fallait, que ces anciens grands dortoirs ont le vent en poupe quand il s’agit de passer des vacances en couple, en famille ou entre copains. « La moitié de notre public provient aussi des écoles. Des scolaires qui réservent un an à l’avance », prévient Martine Backendorf, marketing manager de l’Asbl luxembourgeoises des auberges de jeunesse.

De Pâques jusqu’à juillet, groupes scolaires et colonies de vacances viennent séjourner en semaine, familles et touristes le week-end. La plupart des hôtes arrivent des pays voisins et parcourent tout le Grand-Duché : région du Mullerthal, Ardennes luxembourgeoises, Moselle luxembourgeoise, Vallée des Sept Châteaux ou la région des Terres Rouges. « Les habitants de la Grande région apprécient la courte distance. »

Ainsi, derrière les 🇱🇺Luxembourgeois, les 🇧🇪Belges restent les plus nombreux à séjourner dans les différentes auberges du pays. Juste devant les 🇩🇪Allemands, les 🇫🇷Français et les 🇳🇱Néerlandais. 

Depuis la construction de la première auberge de jeunesse à Steinfort en 1933, ces hébergements tirent leur épingle du jeu grâce aux activités à pratiquer ) leurs alentours. À Lultzhausen, par exemple, l'établissement borde le lac ! Pour ceux qui ne viennent pas faire trempette mais plutôt transpirer, il y a les randonnées « pédestres ou à vélo. Il existe même des sentiers reliant les auberges entre elles. Après tout, ces structures ont été créées pour les randonneurs au départ et nous avons conservé cet esprit ».

Au sein du réseau luxembourgeois (qui fête ses 90 ans), certaines auberges disposent même de leurs propres activités. Beaufort a son aire de jeu et sa piste de bowling, Echternach sa salle d’escalade.

Les prix varient en fonction de la taille de l’établissement. Pour une nuit, il faut débourser entre 27 et 37 euros, petit déjeuner inclus. « Il y a une remise de 4 € par nuit avec la carte de membre. Il est également possible de se restaurer sans dormir sur place. » 

L’association réinjecte ses recettes dans le paiement des 150 salariés du réseau et dans la rénovation des infrastructures afin de proposer des auberges dernier cri partout dans le pays.  « Nous avons modernisé les meubles à Larochette et le tapis plat a enfin été enlevé ! Les sanitaires ont été également modernisés, comme à Luxembourg-Ville. »

À Vianden, une nouvelle auberge va prendre ses quartiers dans l’ancien monastère. Elle devrait ouvrir ses portes en 2025. « Ce sera la plus belle de toutes ! », confie Martine Backendorf, impatiente. En revanche, il faudra encore attendre pour voir celle d'Ettelbruck ressortir de terre, vingt ans après sa fermeture. Celle d’Hollenfels, aux portes d’un château du XIVe siècle, sera entièrement reconstruite également et ultra moderne. Le site devrait être ouvert au public courant 2028. 

 

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