C’est peu dire que les smartphones se sont largement imposés dans le quotidien. En 2018, 75 % des 16-74 ans de l’Union européenne en possédaient un pour un usage à des fins privées.

Eurostat s’est ainsi penché sur la proportion de personnes attentives, au moins dans une moindre mesure, à l’exploitation de leurs données personnelles. Et le résultat est peu reluisant, qui plus est après les nombreux récents scandales touchant au respect de la vie privée.

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28 % des utilisateurs déclarent en effet ne jamais restreindre l’accès à leurs données personnelles lorsqu’ils installent une application. 7 % affirment même ne pas avoir connaissance de la possibilité de refuser l’accès à leur téléphone…

Moins de la moitié des détenteurs de smartphones (43 %) ont en outre installé un système de sécurité sur leur appareil.

Une personne sur cinq peu regardante en Belgique

Dans les faits, ce sont les Français qui sont les plus attentifs à cet aspect puisque « seulement » 10 % d’entre eux avouent ne pas refuser l’accès à leurs données personnelles.

Les Allemands et les Luxembourgeois y attachent également plus d’importance que la majorité des Européens : respectivement 16 % et 17 % acceptent que les applications aient accès à leurs données.

En Belgique, une personne sur cinq (19 %) ne se préoccupent pas du traitement de ses données.

Les usagers les plus permissifs sont de loin les Tchèques puisque 67 % d’entre eux appuient sur la touche « Accepter ».

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