Le télétravail est plutôt tendance au Grand-Duché où de plus en plus de travailleurs exercent régulièrement depuis leur domicile ou tout autre lieu extérieur à leur lieu de travail. Grosso modo, 7 % des salariés au pays sont concernés.

Pour ce qui est des frontaliers, il leur a longtemps été compliqué d’accéder légalement ou sous protection à ce droit. Depuis plusieurs années, le Grand-Duché et ses voisins ont scellé des accords élargissant ces prérogatives, qui demeurent toutefois inégales dans la Grande Région.

Désengorger le trafic

Pour un navetteur allemand par exemple, la tolérance est de 19 jours par an prestés hors du sol luxembourgeois, au-delà desquels l’intéressé se verra imposé en Allemagne et non plus au Luxembourg.

En France, le seuil annuel a été relevé à 29 jours depuis la visite étatique en mars dernier à Paris, séjour au cours duquel avait été ratifiée une nouvelle convention entre les deux pays.

En Belgique, la barre est fixée à 24 jours. Toutefois, celle-ci pourrait être revue nettement à la hausse. Le Paperjam relate en effet que le gouvernement wallon et le ministère des Finances grand-ducal s’entendrait sur un nouveau seuil de… 69 jours !

L’aggiornamento pourrait qui plus est intervenir dès 2019, à en croire le magazine financier, qui évoque l’objectif d’un désengorgement du trafic pour justifier la mesure.

Une bonne nouvelle pour les quelque 40.000 travailleurs quotidiens venus du Plat pays si le deal se concrétise.