Il était déjà question qu’un petit rover développé au Grand-Duché parte vers la Lune d’ici . Mais un nouveau fait vient de confirmer la notoriété que les acteurs luxembourgeois du spatial sont en train de prendre. D’ici peu, le pays verra atterrir une des pièces essentielle à la conquête de l’espace : un… DTVC. Autrement dit le sas qui pourrait permettre aux astronautes de ne pas ramener trop de poussières à bord de leur engin.

Car rien de pire pour les modules que ces particules minérales rapportées des “petits pas pour l’homme” et des “grands bonds pour l’Humanité”. Des grains qui, à plusieurs reprises, ont déjà failli faire capoter des expériences voire mettre en péril les équipages. De l’utilité donc du DTVC (ou Dusty thermal vacuum chamber) pour aspirer tout cela.

Et qu’a à faire le Grand-Duché dans cette invention ? Eh bien, cette “chambre à vide thermique” est en cours de conception notamment grâce aux scientifiques du LIST. Plus précisément du Centre européen d’innovation pour les ressources spatiales intégré au Luxembourg Institute of Science & Technology et basé à Belval.

Deux ans pour être au point

C’est là donc que ce matériel va être testé. Des contrôles effectués dans des conditions de vide poussé (10-6 mbar) à des températures extrêmes (pouvant aller de -180°C à +1.600°C) et le tout en injectant de vrais fragments de régolithe, le sol lunaire. Si tout se déroule selon le “plan de vol”, le dispositif devrait être parfaitement fiable et opérationnel d’ici 2025.

Le projet ne sera pas seulement diligenté par des chercheurs publics mais aussi quelques partenaires privés. Le tout au service de prochaines missions européennes.