Mercredi 6 mars, une délégation conduite par le Vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangères, Jean Asselborn, comprenant des représentants du gouvernement, de la Chambre des députés et de la société civile, s’est rendue à Paris pour rencontrer la ministre française en charge de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie, Delphine Batho.

Le but de la rencontre étant d’argumenter en faveur de la fermeture de la centrale nucléaire de Cattenom, située à quelques kilomètres seulement de la frontière luxembourgeoise.

Repris par le site internet Europaforum, le ministre Asselborn a rappelé qu’en cas d’accident nucléaire, le Luxembourg, serait “tout simplement privé de sa capitale et de ses principales infrastructures économiques, sanitaires et de transport. A cela s’ajoute la forte densité, de 700 000 habitants, dont 300 000 sur le territoire luxembourgeoise, vivant dans ledit rayon, qu’il faudrait ainsi évacuer”.

Le ministre a aussi rappelé qu’en 1977, le Luxembourg avait refusé la construction d’une centrale nucléaire à Remerschen, mais qu’une installation semblable avait été construite à moins de 10km de là, à Cattenom, coté français. “Nous respectons la souveraineté de la France mais le réacteur de Cattenom nous fait peur et la seule solution valable serait que Cattenom soit débranché.”

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