Actuellement, il existe des accords en Europe sur l’échange d’informations concernant les infractions qui constituent une menace grave pour la sécurité routière.

Ainsi, les excès de vitesse, le non-port de la ceinture de sécurité, le franchissement d’un feu rouge, la conduite en état d’ébriété, la conduite sous l’influence de drogues, le non-port du casque, la circulation sur une voie interdite, ainsi que l’usage illicite d’un téléphone portable ou tout autre équipement de communication en conduisant un véhicule, sont des infractions verbalisées et faisant l’objet d’échanges entre les pays européens.

Or, le stationnement non-autorisé ne fait pas partie de ces accords. Le Député Gusty Graas a donc interrogé le Ministre du Développement Durable et des Infrastructures, sur la poursuite des conducteurs étrangers qui se feraient verbaliser dans ce cadre.

Dans sa réponse parlementaire, François Bausch précise que si les échanges d’informations s’appliquent dans le cas des infractions citées plus haut, “il n’est actuellement pas prévu d’aller au-delà de ce qui est prévu par les dispositions européennes pour englober notamment d’autres infractions comme le stationnement non réglementaire“.

A noter tout de même que la police a accès à un fichier qui répertorie les plaques d’immatriculation des conducteurs qui n’ont pas payé leur contravention et en cas de récidive, ils peuvent très ben décider de poser un sabot pour immobiliser le véhicule…