En 65 ans d’existence, Astérix en a déjà fait du chemin. Hispanie, Amérique, Égypte… Mais jamais, en 40 albums, son chemin n’est passé par le Luxembourg. Un oubli (sans doute) qui pourrait être corrigé simplement. Et pas besoin de potion magique pour cela, juste se fier aux recommandations d’un passionné d’histoire et de bande dessinée, Georges Karmeyer.

Ce vaillant Luxembourgeois vient en effet de jouer les scribes pour inviter le guerrier à moustache, son copain Obélix (pas si gros) et tout les Gaulois à venir traîner leurs guêtres du côté du Grand-Duché pour la suite de leurs aventures. Timing idéal juste après la sortie de L’Iris blanc, le scénariste Fabcaro est peut-être en mal d’inspiration…

Et Georges Karmeyer d’adresser un courrier aux Éditions Albert René pour qu’enfin, entre Gaule, Belgia (où Jules César avait repérer le “plus brave de tous les peuples”) et Germania, Astérix prenne ses quartiers sur le site romain de Dalheim et que sorte “Astérix au Luxembourg”. Il est vrai que notre homme est un défenseur de ce patrimoine dont les premières pierres remontent à -17 avant Jésus-Christ.

Les vertus du Kachkeis !

Car oui, rappelle Georges Karmeyer, Jules César aurait pu rêver de cette ancienne cité dont les vestiges témoignent de l’importance, sur la via entre Metz et Trèves. Avec drôlerie, le passionné défend donc la cause d’un prochain récit se déroulant non loin de Remich.

Ordralfabétix ne pourrait-il pas quitter sa poissonnerie pour ouvrir, ici, une échoppe dédiée aux vins de Moselle ?  Obélix percerait-il le mystère de l’unique menhir présent à Dalheim? La belle Falbala ne serait-elle pas famille avec Melusina, la sirène à l’origine de la fondation de Luxembourg-ville ? Idéfix ne ferait-il pas ami-ami avec la statue de chien retrouvée dans les fouilles de Dahleim ?

Tous les arguments sont bons pour convaincre de créer cet album “Astérix & le Grand-Duc”. Même les vertus du “Kachkéis” y passent ! Car si cette cancoillotte nationale a pu donner d’incroyables pouvoirs à Superjhemp, le druide Panoramix peut bien l’utiliser pour donner du goût à sa potion magique, non ?

On verra si le message fera mouche. Mais, insiste l’auteur du courrier, déjà plusieurs albums de l’irréductible villageois ont été traduits en luxembourgeois, des milliers de locaux se précipiteraient sur ces aventures (en plus des millions de lecteurs habituels !) et puis… Dalheim serait éternellement reconnaissant au petit Gaulois d’avoir mis le site romain en valeur.

Georges Karmeyer de l’asbl Ricciacus Frënn conclut donc avec malice : « Nous sommes ouverts à toute discussion si vous aviez de plus amples questions. Nous n’avons peur de rien. Sauf que le ciel nous tombe sur la tête ! »

 

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